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Défouloir.
6 février 2013

Premier.

Besoin d'évacuer. Impression d'oppression, de passer à côté de sa vie, avoir la volonté d'être heureuse mais ne pas y arriver. Les obstacles s'accumulent, les personnes passent mais ne s'arrêtent pas.

Pourquoi?

La culpabilité. La culpabilité de se sentir si mal, si seule quand on a tout pour soi. La culpabilité de vouloir partir alors que tant d'enfants ne demandent qu'à avoir quelques jours de plus. Injustice injuste, culpabiliser encore plus et culpabiliser encore parce qu'on se focalise sur notre culpabilité. Egoïsme et cercle vicieux.

Injustice d'avoir commencé à penser à partir à dix ans. Destin? Déprime du soir, bonsoir. Personne vers qui se tourner; et solitude ancrée. Incompréhension, comment se projeter dans un futur que l'on voit vide? Comment s'accrocher quand la personne qui compte le plus à vos yeux vous traite de faible quand vous pleurer. Le dilemme de vouloir être heureuse avec une personne mais de voir la terre s'éloigner à chaque brasse. 

Quand plus rien n'a de sens, quand la raison de se lever le matin n'en est plus une. Lorsque l'on se met à prier de pouvoir donner sa vie pour qu'un enfant malade reste, mais que la cupabilité de ne penser qu'à sa propre non douleur prend le dessus. 

Conflits intérieurs, vous aurez ma peau. Céphalées et insomnies rythment mon quotidien. J'attends le lever du jour avec impatience - un jour de plus ici.

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